Mathieu Berthon, bien connu de nos services pour avoir été lors d'une édition précédente membre du jury de la compétition des Courts Mais Trash, est un passionné. Non content de faire découvrir régulièrement au public parisien les Navets les plus féroces de toute la création cinématographique, il présente, à chaque édition de son "Pas de Pitié pour les Navets" un cut différent.

Pour faire court, il recherche, amasse, collectionne et compile ce qui se fait de mieux dans le pire en terme d'extraits de film, de bandes annonces, de publicités oubliées ou encore de passage d'émissions télévisées que plus d'un auraient préféré de ne pas voir déterré. Et ce sont ces Cuts que nous vous proposons de découvrir, en partie du moins, chaque soir, avant notre programme principale.

Site web des "cuts"

Une ancienne gloire du porno à la retraite peine à joindre les deux bouts (sans mauvais jeu de mot) et à subvenir aux besoins de sa famille. Quand un certain Vukmir lui propose de tourner dans un dernier film contre une somme d’argent colossale, il saisit l’occasion. Mais il ne contrôle bientôt plus ni le film, ni son appétit sexuel.

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Une soirée bowling tout ce qu’il y a de plus normal…Hormis un viol particulièrement sadique que l’on peut qualifier de tournante « option quille ».

Et rebelote ! Une série de massacres, tous perpétrés par un étrange tueur au masque pour le moins inattendu. Des outils de torture astucieux pour arracher des têtes et écraser des membres à la chaîne. Un film qui repose sur 3 piliers chers aux amateurs de série B : du sang, du gore et des nichons, le tout dans une ambiance 80’s que semble affectionner le réalisateur, Mr. Ryan Nicholson.
STRIKE !

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Deux filles, un garçon, trois possibilités ? Que nenni, bien plus ! En effet, il suffit d’ajouter que l’une d’elle est un vampire, que l’autre va bientôt se faire recoudre et que le garçon en question… oh, lui, est juste un peu con. Sur fond de romance, à laquelle on croit dur comme fer (si, si !), c’est avant tout une lutte des classes effrénée qui va se jouer dans ce lycée japonais. Lutte des classes ? Lycée ? Oui, j’ai osé.

Et c’est parti pour un festival de gore surréaliste où, pour changer, à peu près tout et n’importe va servir d’arme et de prétexte à des hectolitres d’hémoglobine.

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(extrait du brainstorming des scénaristes)

« Ok, alors, donc, c’est des mecs et des astronautes. Ouais, bien. Donc ils reviennent sur Terre et tout a changé. Il y a des aliens qui sont venus sur Terre pour réduire l’humanité en esclavage et leur piquer leur… heu… Or ? Déjà fait. Eau ? Déjà vu. Leurs morts ? Boarf… Il ne reste que le bois, les mecs. Ok, va pour le bois. Alors on dira que les aliens sont des termites ? Personne va y croire, coco ! Ouais, possible, mais on a Bruce Campbell. Oh ! Alors c’est bon, on y va comme ça. Il reste de la coke ? »

Ben oui, mais que voulez-vous, ils sont comme ça, à Hollywood…

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