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Vamos a Matar Compañeros
de Sergio Corbucci, I, 1967, 35 mm, Vofr, 117 |
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Yod, un mercenaire suédois, entre dans la ville de San Bernardino au Mexique pour conclure la vente dun chargement darmes destiné au général révolutionnaire Mongo Alvarez. Seul le professeur Xantos, qui est prisonnier des Américains à Fort Yuma, est le seul à connaître la combinaison du coffre-fort dans lequel sont gardés les billets nécessaires à la transaction. Avec lescorte dirigée par El Vasco, sympathique bandit promu révolutionnaire par le hasard des choses, Yod décide de pénétrer alors aux Etats Unis pour libérer le prof. Cest compter sans John, un killer psychopathe chargé de les poursuivre, qui va entamer une véritable chasse à lhomme. Si Sergio Leone a toujours été considéré comme le créateur du spaghetti western, noublions pas que Sergio Sollima et Sergio Corbucci ont été les précurseurs du Zapata-Spaghetti. Sinspirant de la révolution mexicaine, ce sous-genre en profite pour représenter lantagonisme entre les peone et la bourgeoisie, les idéaux révolutionnaires prônés par une classe intellectualisante et le détournement de ceux-ci par des individualistes beaucoup plus sensibles à largent quaux fins de la révolution. Et là au milieu Tomas Milian (El Vasco), bandit vaguement obtus et véritable icône du Che, qui va progressivement prendre conscience de tous ces enjeux. Un personnage qui parle un romanesco des plus colorés, ce qui a valu à Vamos A Matar compañeros dêtre le premier et unique western en Italie à être séquestré, non pas à cause de lomniprésence de la violence mais en raison de son langage ordurier... |
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