2300 PLAN 9 ETRANGES NUITS DU CINEMA    DU 28 AU 31 MARS 2002
Vamos a Matar Compañeros

de Sergio Corbucci, I, 1967, 35 mm, Vofr, 117’

Yod, un mercenaire suédois, entre dans la ville de San Bernardino au Mexique pour conclure la vente d’un chargement d’armes destiné au général révolutionnaire Mongo Alvarez. Seul le professeur Xantos, qui est prisonnier des Américains à Fort Yuma, est le seul à connaître la combinaison du coffre-fort dans lequel sont gardés les billets nécessaires à la transaction. Avec l’escorte dirigée par El Vasco, sympathique bandit promu révolutionnaire par le hasard des choses, Yod décide de pénétrer alors aux Etats Unis pour libérer le prof. C’est compter sans John, un killer psychopathe chargé de les poursuivre, qui va entamer une véritable chasse à l’homme.

Si Sergio Leone a toujours été considéré comme le créateur du spaghetti western, n’oublions pas que Sergio Sollima et Sergio Corbucci ont été les précurseurs du Zapata-Spaghetti. S’inspirant de la révolution mexicaine, ce sous-genre en profite pour représenter l’antagonisme entre les peone et la bourgeoisie, les idéaux révolutionnaires prônés par une classe intellectualisante et le détournement de ceux-ci par des individualistes beaucoup plus sensibles à l’argent qu’aux fins de la révolution.

Et là au milieu Tomas Milian (El Vasco), bandit vaguement obtus et véritable icône du Che, qui va progressivement prendre conscience de tous ces enjeux. Un personnage qui parle un romanesco des plus colorés, ce qui a valu à Vamos A Matar compañeros d’être le premier et unique western en Italie à être séquestré, non pas à cause de l’omniprésence de la violence mais en raison de son langage ordurier...
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